Le goût du Beau

Édition littéraire autobiographie


En 2022, la Ligne claire – Manufacture d’histoires lancera de nouveaux produits éditoriaux, mais l’esprit restera le même : créer avec vous des livres sur-mesure de grande qualité.

Édition littéraire autobiographie

Mes années à l’École du Louvre m’ont donné le goût du Beau, le souci du détail et de la qualité, tant sur le fond que sur la forme.

J’ai eu la chance de travailler, depuis 2018, avec des professionnels chevronnés et passionnés : directeurs artistiques, graphistes, webmasters, relecteurs, rédacteurs, imprimeurs… Leurs compétences permettent aujourd’hui à La Ligne claire – Manufacture d’histoires d’imaginer des textes et des mises en page sensibles reflétant pleinement votre singularité.

Les formats et gabarits de nos livres s’étoffent, mais nous continuerons à proposer la collection créée par Marie-Antoinette de Sèze, qui compte quatorze titres à ce jour !

Vous avez des propositions de nouveaux formats ? Nous sommes toujours à l’affût de nouvelles idées. Contactez-nous !

(S’)offrir une biographie

Offrir biographie à ses parents

En cette fin d’année, j’ai réalisé pour vous une vidéo qui résume ma perception de l’accompagnement biographique. Quel plus beau cadeau à (s’) offrir ?

« Tout homme est un livre », écrivait Victor Hugo. Contrairement à ce que j’entends souvent, les biographies ne sont pas réservées aux personnalités.

On peut vouloir transmettre la mémoire familiale…

Ou encore mettre en lumière une expertise, un savoir-faire, un art.

Le chemin est riche, exigeant et passionnant.

Le biographe, vous accompagne et vous guide sur ce chemin, pour co-construire, chapitre après chapitre, un récit vivant et illustré.

Tels des orfèvres, nous ciselons les mots. Nous intégrons au texte des lieux, des personnages, des anecdotes…

Une fois validé, ce texte est mis en page par une graphiste éditoriale et imprimé sur du très beau papier.

La création sur-mesure du livre de votre vie dure environ 1 an.

Une biographie est un cadeau d’une valeur inestimable à offrir / à s’offrir.

Ce sont aussi – et surtout – de petites et grandes histoires à partager. Parce que si le passé éclaire le présent, il nourrit aussi le futur.

Un brillant parcours militaire

Raconter histoire vie militaire

À 93 ans, le Lieutenant-Colonel D. retrace son évolution dans l’armée jusqu’au grade d’Officier de la Légion d’Honneur.

Raconter histoire vie militaire

Il évoque sa participation active aux guerres d’Indochine, d’Algérie et du Golfe et le quotidien des militaires français expatriés. Le Parcours du combattant est le récit d’un destin singulier. C’est aussi, plus largement, le témoignage précieux d’un officier supérieur sur les grands conflits géopolitiques du XXe siècle.

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L’histoire d’un couple

Narration couple Vosges

Pour leurs enfants et leurs petits-enfants, Anne et Jean-Louis Schreiber retracent leur enfance, leur adolescence et leur rencontre au cœur des collines sous-vosgiennes.

Histoire narration couple Vosges

Puisant dans la mémoire familiale, ils mêlent anecdotes et événements de la Grande Histoire. Tout a commencé dans les Vosges est le récit de deux parcours qui se sont croisés à Munster à la fin des années 1960. C’est aussi, plus largement, un témoignage sur l’évolution de l’Alsace dans la seconde moitié du XXe siècle.

Extrait

« La route qui menait à notre chalet était bordée de magnifiques conifères. Elle continuait en lacet jusqu’à la villa du patron. Et à chaque virage, au cœur de grands bosquets d’arbres, se trouvaient d’autres propriétés de la famille Hartmann.

J’ai passé dix années idylliques dans ce chalet entouré de sapins. Les conifères, au printemps, étaient couverts de cônes rouges… Bref, c’était une enfance bucolique comme on en rêve, avec de l’espace, des arbres, de l’air pur ! Autour de la maison, les prés et forêts s’étendaient à perte de vue. En été, c’était une explosion d’odeurs et de couleurs ; en hiver, tout était blanc. Malheureusement, la ville de Munster a construit plus tard un lotissement à cet endroit, qui a complètement dénaturé le paysage.

Notre chalet était pourvu de tout le confort moderne pour l’époque : nous avions une salle de bain, le chauffage central… Dans notre jardin, nous élevions des lapins, des poules, quelques corneilles et pigeons : je les élevais dans de grandes cages, puis les libérais.

Ma mère avait la main verte. Dans le jardin qui jouxtait la maison, elle cultivait des légumes (pommes de terre, salades, carottes, choux…), des fruits (groseilles, fraises, etc.), avec lesquels elle faisait d’excellentes confitures. À cette époque, les gens faisaient tout eux-mêmes. L’entreprise mettait aussi à notre disposition un jardin près de l’Abbatiale, au centre de Munster, et du côté du Leebach et Soli, maman avait hérité de deux petits terrains sur lesquels poussaient des quetschiers, des mirabelliers, des cerisiers et des pommiers. À la belle saison, les parents m’emmenaient cueillir des fruits dans de grands paniers en osier. Nous récoltions aussi régulièrement des fruits sauvages (mûres, myrtilles, framboises et champignons) dans la forêt. Plusieurs kilos de cerises et de mirabelles étaient stockés dans des tonneaux ; à l’issue d’un long processus de macération et de distillation, les fruits se transformaient en schnaps ! »

Méthode pour écrire une biographie

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Nouvelle identité visuelle pour La ligne claire

Logo la ligne claire - image à la une
Logo Ligne claire - Manufacture Histoires

Notre entreprise fait peau neuve : nouveau logo, nouvelle charte graphique… La ligne claire s’assume désormais comme une « Manufacture d’Histoires ».

Trois ans… Un bel âge pour se renouveler ! Pour cet anniversaire singulier, nous nous sommes offert un très beau cadeau : une nouvelle identité visuelle.

Grâce à la sensibilité de La Buissonnière, la ligne claire – Rédaction & Biographies devient « La ligne claire – Manufacture d’Histoires »… Et aborde la rentrée avec une magnifique charte graphique, des couleurs plus douces, des typographies élaborées et de nouveaux gabarits de livres !

Je suis conquise par le nouveau logo. Et vous ?

Pourquoi quitter la fonction publique pour devenir biographe ?

Devenir biographe après fonction publique
Devenir biographe après fonction publique
Claire Lorentz-Augier est biographe freelance

Il y a 3 ans, je quittais un poste confortable de cadre dans la fonction publique pour devenir biographe. Je ne regrette pas ce choix, même si j’ai fait beaucoup d’erreurs et que la liberté a un coût !

Alors que nos grands-parents restaient à leur poste plusieurs décennies, près d’1 actif sur 2 envisage aujourd’hui de changer de métier.

🌸 Besoin d’équilibre, burnout, quête de sens… Quelles que soient les motivations, les chiffres sont édifiants : la reconversion professionnelle a le vent en poupe.

💡 Mais une reconversion ne se prend pas à la légère. L’ennui au travail, par exemple, n’est pas une condition suffisante pour se reconvertir (désolée 😎). Avant de faire le grand saut, il est important de se poser les bonnes questions et d’évaluer ses réserves financières pour ne pas se mettre en danger.

💌 Charlotte Appietto a publié une interview sur ma reconversion professionnelle. Je vous invite à la découvrir en cliquant sur le lien dans les commentaires.

💎 N’hésitez pas à réagir, je peux discuter des heures de ce sujet passionnant 😊

Itinéraire d’une Esbarroise

Biographie Alsace
Biographie Alsace

À 93 ans, Marie-Anne Sarron revient sur son enfance et sur les grandes étapes de son parcours de vie. À la demande de ses enfants et petits-enfants, elle puise dans la mémoire familiale : des anecdotes, mais aussi des événements de la Grande Histoire.

Itinéraires d’une Esbarroise est plus qu’une biographie. C’est un témoignage enthousiasmant sur la Bourgogne rurale, mais aussi sur les évolutions de la société française au XXème siècle.

Extrait

En 1940, l’ennemi gagne progressivement du terrain, puis c’est la débâcle. La population est sidérée, tous nos voisins quittent le pays en voiture, en charrette… C’est un désordre innommable. Monsieur Kagsala nous propose de fuir avec lui sur le tracteur qu’il utilise au travail. Son patron est d’accord. Nous bouclons précipitamment deux valises avec des vêtements de rechange, fermons la maison à double-tour et grimpons avec nos bagages sur le plateau arrière du tracteur. La plate-forme est exigüe… Monsieur Kagsala s’installe dans la cabine et nous partons ainsi sur les routes, à une vitesse très réduite comme vous pouvez l’imaginer. Nous parvenons toutefois à parcourir de longs trajets chaque jour avec notre attelage singulier.
Devant la ville de Mâcon se masse une épaisse foule de voyageurs. On nous demande d’arrêter le véhicule et de descendre. Nous sortons de la file des réfugiés, quand soudain, une escadrille d’avions nous survole dans un fracas épouvantable : un bombardement ! Nous nous jetons à terre tandis que les avions mitraillent. Un homme et une jeune femme sont tués à quelques mètres de nous, le long de la Saône.

Mémoires d’une Esbarroise, Marie-Anne Sarron (2020)
Biographie Alsacienne
Marie-Anne Sarron et son livre.

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Le témoignage d’une convalescence

Livre histoire AVC

Témoignage de Pascale Demarchi, victime d’un AVC en 2020. Ou comment l’écriture d’un livre peut soutenir le processus de guérison…

L’auteure, Pascale Demarchi, y explique comment elle a surmonté l’épreuve de la maladie :

« J’ai écrit mon histoire parce que ce moment de ma vie est important pour moi, pour mon mari, pour mes enfants, ma famille et mes amis. Parce qu’ils m’ont donné l’élan nécessaire pour m’en sortir, parce qu’ils m’ont tenu la tête hors de l’eau durant cette période où je me laissais emporter par la vague. Parce qu’il me semble que ce livre pourrait servir à d’autres victimes d’AVC. » ✨
L’écriture m’a permis d’évacuer ma souffrance, toutes ces émotions contenues, tous ces traumatismes qui m’ont blessée dans ma chair. En définitive, elle m’a fait découvrir tous les recoins de ma personnalité. »

💌 Merci Pascale pour votre confiance. Je suis fière d’avoir participé à l’éclosion de ce magnifique ouvrage !

Livre histoire AVC

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✨Hello 2021!✨

Devenir biographe professionnelle ?
Devenir biographe professionnelle ?
2020 a éprouvante…
En effet, comme l’a confirmé récemment un sondage Odoxa, cette année reste associée, dans l’esprit des Français, aux termes « Covid », « triste », « merdique », « difficile », « pourri », « solitude » et « stress » (voilà, voilà… 😬)
 
Pourtant, cette année a été chargée pour moi sur le plan professionnel, avec 5 biographies finalisées, un dossier sur l’art contemporain pour la Ville de Dijon et une mission de conseil éditorial pour l’Ocim.

Et j’entame 2021 avec des projets plein la tête et des objectifs pour faire évoluer mon entreprise… Car je suis biographe, mais aussi entrepreneure !
J’ai donc prévu de :
– Lancer plusieurs biographies de particuliers et d’entreprises,
– Développer les biographies d’entreprises à impact,
– Dépasser le SMIC mensuel (objectif 35 K€ annuels !)
– Lancer mon podcast,
– Avancer sur un projet d’écriture personnel.

 🏡 Par ailleurs, sur le plan personnel, 2021 sera également l’année de la construction de notre maison passive en Alsace : de quoi nous occuper un petit peu…

Et vous, que retenez-vous de 2020 ? Comment se profile pour vous cette nouvelle année ?

✨Je vous souhaite à tous une année 2021 remplie de bonheur, de succès et de beaux moments… Peut-être aurez-vous envie, plus tard, de raconter ce que vous réaliserez en 2021 dans une biographie ! ✨

« Une biographie ? Je n’ai rien à raconter… »

Toute vie mérite un livre
Toute vie mérite un livre

Toute vie mérite un livre

Lors du premier entretien, les personnes que j’accompagne dans la rédaction de leur biographie me disent souvent, sur un ton inquiet : « Je ne suis pas sûr·e d’avoir grand-chose à raconter… ». Cette réaction – même si je la comprends – me perturbe toujours un peu parce que j’ai l’intime la conviction que toute vie est unique et extraordinaire. Que toute vie mérite un livre.

L’immersion dans les souvenirs d’enfance balaie rapidement ces premières craintes. Au fil des entretiens, un lien fort s’installe. Le narrateur dresse le décor et nous intégrons les personnages au récit. La mémoire sensorielle est activée : nous évoquons les couleurs, les odeurs, les saveurs du passé, mais aussi les amis, la famille, le travail, les passions de chacun·e. Les éléments essentiels se révèlent progressivement. L’histoire prend forme et s’enrichit de mille détails.

La remise des textes : un moment émouvant

Corrections, mise en page, impression… Nous façonnons ensemble, sur-mesure et à notre rythme, le livre d’une vie. Puis vient la remise des textes, un moment toujours très émouvant.

En novembre dernier, j’ai ainsi remis son livre à Marie, qui fait partie des belles personnes croisées dans le cadre de mon activité. Marie est une nonagénaire fluette, très souriante. Sans histoire, en apparence. En apparence seulement parce que Marie a grandi à l’Assistance publique dans les années 1950. À cette époque, les orphelins étaient placés dans les fermes. Ils étaient très peu considérés et fréquemment maltraités.

Lorsque sa petite-fille Joséphine lui a suggéré d’écrire son histoire, Marie a beaucoup hésité. Était-ce bien nécessaire ? Qui ce récit pourrait-il intéresser ? Et puis elle s’est lancée et en quelques mois, nous avons co-écrit sa biographie : un beau livre de cent-cinquante pages abondamment illustré.

« J’ai réalisé mon rêve : partager mon histoire. »

Marie

Marie m’a confié récemment : « J’ai réalisé mon rêve : partager mon histoire. J’ai vendu soixante-dix exemplaires, je n’en reviens pas. Et surtout, mes amis me regardent différemment, ils ont l’impression de me redécouvrir. Quand je pense que j’ai attendu quatre-vingt-dix ans ! »

Son témoignage m’a énormément touchée. Dans un sourire, je lui ai rappelé sa crainte de départ : le manque d’inspiration.

NB : dans un souci de confidentialité, les prénoms ont été modifiés.